4 novembre 2019
LA FSQ-CSQ EXIGERA DES MESURES CONTRE LE TEMPS SUPPLÉMENTAIRE OBLIGATOIRE
La lutte contre le temps supplémentaire obligatoire (TSO) est au cœur des demandes déposées aujourd’hui par la Fédération de la Santé du Québec (FSQ-CSQ), affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), au Comité patronal de négociation du secteur de la santé et des services sociaux.
La présidente de la FSQ-CSQ, Claire Montour, explique que les revendications pour cette négociation ont été élaborées à la suite d’une vaste consultation menée au cours des derniers mois auprès des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes membres de la Fédération.
« C’est clair que le temps supplémentaire obligatoire est l’une des premières préoccupations de nos membres et nous allons exiger des mesures concrètes pour mettre fin à ce fléau. Nous allons également demander des ressources supplémentaires pour stabiliser les postes et les équipes de soins », mentionne Claire Montour.
Le TSO, c’est assez!
Cette dernière ajoute que la gestion des horaires en recourant au TSO sur une base régulière ne peut plus durer et il faut y mettre fin.
« Ce n’est pas normal que ce qui devrait être un recours exceptionnel soit devenu la norme. Cette façon de faire met en péril la santé du personnel et la qualité des soins que nous devons assurer à la population. Nous allons donc être fermes au cours de cette négociation dans nos revendications à ce sujet avec le Comité patronal de négociation », affirme la présidente de la FSQ-CSQ.
Retrouver des conditions de travail décentes
La leader syndicale soutient qu’il y aura aussi des demandes précises au sujet de l’attraction et de la rétention du personnel ainsi que des conditions d'exercice.
« Nous aurons bien sûr d’autres demandes. Essentiellement, l’ensemble de nos revendications à la table de négociation ont pour but de redonner des conditions de travail décentes aux infirmières, infirmières auxiliaires et aux inhalothérapeutes, qui doivent supporter un milieu de travail de plus en plus lourd et difficile », conclut Claire Montour.